Le 14 juin 1940, les Parisiens sont réveillés par une voix à l’accent allemand annonçant par haut-parleurs qu’un couvre-feu est imposé à 20 heures ce soir-là alors que les troupes allemandes entrent et occupent Paris.
Le Premier ministre britannique Winston Churchill avait tenté pendant des jours de convaincre le gouvernement français de patienter, de ne pas demander la paix, et de croire que les États-Unis entreraient en guerre et lui viendraient en aide. Le Premier ministre français Paul Reynaud adressa un télégramme au président Franklin Roosevelt, lui demandant une telle aide – une déclaration de guerre, et à défaut, toute l’aide possible. Roosevelt répondit que les États-Unis étaient prêts à envoyer une aide matérielle – et qu’ils étaient disposés à faire publier cette promesse – mais le secrétaire d’État Cordell Hull s’opposa à une telle publication, sachant qu’Hitler, ainsi que les Alliés, prendraient une telle déclaration publique d’aide comme un prélude à une déclaration de guerre officielle. L’aide matérielle serait bien sûr fournie, mais aucun engagement de ce type ne serait rendu public et formel.
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Au moment où les chars allemands entrent dans Paris, 2 millions de Parisiens ont déjà fui, et pour cause. La Gestapo allemande se met rapidement au travail : arrestations, interrogatoires et espionnage sont à l’ordre du jour, tandis qu’une croix gammée flotte au-dessus de l’Arc de Triomphe.
Ces photographies couleur ci-dessous ont été prises par Hugo Jaeger, le photographe personnel d’Adolf Hitler, à Paris en juin 1940.